Ceci est un roman
Extrait d’Escale en Auxois
Rappel
Francis Grandadet, le seigneur des Eaux et baron de Vitteaux, bâtard de Jean Sans Vergogne, duc de Bourgogne, avait obtenu la promesse d’une super rente parlementaire de sa Majesté Nicolas 1er à condition qu’il trahisse son ex-allié basque, Bay le Roux, en reliant le Lys Royal. Ce qui ne posa aucun problème de Morale Politique ni à notre quidam ni à ses Pères Bourguignons. Notre baron cria sur tous les toits, à qui voulait l'entendre, qu'il serait ministre le jour où il l'aurait décidé, en précisant qu'il avait déjà refusé à sa Majesté la charge du Ministère de la Paysannerie. " C'est pas une Majesté qui va dicté la destinée d'un Francis Grandadet, ... qu'on se le dise, ... manants !!! "
Ce seigneur, fervent adepte de la Secte des Cumulards, ne vivait que pour ses intérêts personnels, sa carrière professionnelle, c’est le parfait exemple des Hommes politiques de ce début de siècle. Son objectif était devenu obsessionnel, comme nous l’avons déjà développé précédemment. Son maître avait été un patriarche local et voisin : devenir au moins son égal en obtenant un poste de ministre avant de finir sa retraite au Sénat.
C'est ainsi que la disette sévissait sur les terres de l'Auxois. Les plus faibles étaient taxés lourdement pour permettre à notre seigneur de vivre sa mortelle psychose . Mais n'anticipons pas.
En ce 29 juin de l’an 11, Francis Grandadet avait enfin réussi son pari, approché sa Majesté et sa cour. Pari gagné d'un bâtard mais non moins fils de Sans Vergogne.
Son besoin d’abuser de ses Pouvoirs lui joua de sérieux ennuis, ennuis bien mérités. En sauvant sa tête par un heureux hasard, c'est à la Bastille qu'il finira ses jours … .